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Publié le 09/10/2020
Vous avez vécu la tempête ? On vous parle encore de record de températures ? Surtout de chaleur… Mais un record de froid qui lui succède, à quelques jours d’écart, c’est du jamais vu !
Revenons en arrière : septembre 2020 en France. La rentrée des classes en tee-shirt et chaussures ouvertes c’était chouette. C’est agréable, il faut l’avouer, surtout quand ça se prolonge un peu… de quoi garder l’esprit au soleil ! Mais...
L'après-midi du lundi 14 septembre 2020 a été le plus chaud jamais enregistré pour un mois de septembre en France depuis le début des mesures en 1947 : 33,4 °C ! Bien au-dessus des 32,6 °C de septembre 1949.
Et... dix jours plus tard, la station de Nancy-Essey (54) dont les premières mesures datent de 1927 enregistrait même un record mensuel de 34,4 °C. Tout le monde saisit bien ce qu’est le “réchauffement climatique”!?
Quelques jours après… des chutes de neige !
5 à 9 °C en dessous des moyennes de saison. Là aussi, des records ont été battus. La station de Nancy-Essey, toujours, a enregistré une température minimale de 9,5 °C battant les 9,6 °C du 23 septembre 1931.
L'indicateur national de température maximale est calculé depuis 1947. En ce mois de septembre 2020, il a chuté de 19,1 °C en douze jours seulement ! La dernière fois qu'une telle amplitude mensuelle a été enregistrée, c'était en janvier 1987 : entre le 1er et le 12 janvier, les températures avaient chuté de 20,2 °C.
En montagne, c'est la neige qui s'est précocement invitée à la fête. En Haute-Savoie, il a neigé dès 1.200 mètres d'altitude. Jusqu’à 60 cm selon les régions et l’altitude.
À l'origine de cette vague de froid : la combinaison d'une masse d'air polaire venue du Groenland, d'Islande et de l'Atlantique nord.
Météo France rappelle que de tels épisodes de froid extrême, précoce ou tardif, peuvent très bien se produire dans un contexte de réchauffement climatique avéré. À nos latitudes, ils seront cependant de moins en moins fréquents et intenses.
Vous vous dîtes probablement que l’être humain peut s’adapter… peut être ! Mais la nature ? Et le vivant ? La vie des abeilles dans un environnement en plein bouleversement est plus qu’incertaine. Les ruches connectées en témoignent.
La nature est asphyxiée. Vous avez vu les éléphants d’Afrique décimés par une bactérie mortelle qui a trouvé sa source dans l’eau ? La tempête Alex début octobre 2020 : éboulements, cours d’eau qui débordent, morts… Mais les abeilles dans tout ça !?
Les cycles de pontes de la reine sont interrompus par le froid. Entre vagues de chaleur et épisodes de froid, la croissance des espèces végétales est perturbée, les relevés floristiques montrent des dates de floraisons précoces… puis vient la sécheresse… puis la tempête avec la pluie et le vent.
Même si les apiculteurs connaissent leur territoire et vivent, comme leurs abeilles, ces conditions dantesques, l’Homme ne souffre pas du même inconfort. La nature, malmenée par ces conditions, voit ses ressources réduites et les abeilles domestiques ne peuvent alors subsister sans l’aide de l’apiculteur.
Le savoir-faire des apiculteurs ne suffit plus face aux caprices météorologiques qui se présentent à nous. Ces variations de température déroutantes, ces tempêtes à répétition et ces saisons qui n’en sont plus représentent des défis pour l’apiculteur.
A défaut de prévenir ces situations tristement exceptionnelles, Label Abeille peut aider à guérir. Au moins en avertissant les apiculteurs lorsque leurs colonies sont exposées.
Comment ? Grâce à la ruche connectée. La base connectée soutient l’apiculteur face à ces épreuves en lui indiquant comment sa ruche a supporté l’épisode météorologique inhabituel. Il a donc toujours un oeil sur le rucher et peut ajuster son intervention.
En parallèle des chutes de températures soudaines, nos apiculteurs connectés ont pu constater des chutes de poids de leur colonie. Ils ont donc aussitôt nourri les colonies qui avaient consommé une bonne partie de leur réserve hivernale pour chauffer rapidement la température de la ruche. Les longues journées de pluies qui ont suivi n’ayant pas permis aux abeilles de butiner...
Pallier ces aléas climatiques fait partie des missions de la base connectée. A ce jour, les capteurs mis en place permettent de minimiser l’impact de ces évènements météorologiques sur les colonies.
Mais d’autre menaces pèsent sur nos abeilles, les néonicotinoïdes qui reviennent, les frelons qui ne cessent de les harceler...favorisées par le réchauffement climatique.
C’est pourquoi Label Abeille continue de développer sa base connectée et ses capacités, pour aider les apiculteurs actuels dans la gestion de leurs ruches face à ces menaces qui n’existaient pas il y a 50 ans…
De nos jours, l’appellation anglaise du métier prend de plus en plus de sens, les apiculteurs sont bel et bien des beekeepers : des gardiens d’abeilles.
Emilie Cleguer & Bertrand Laurentin - source Futura-sciences.com