Aucun produit
Produit ajouté au panier avec succès
Il y a 0 produits dans votre panier. Il y a 1 produit dans votre panier.
Publié le 25/02/2016
Cela fait 30 ans que les abeilles disparaissent, et avec elles, le miel. Et pourtant…. La consommation de miel en France demeure stable depuis de nombreuses années : nous en mangeons environ 40 000 tonnes par an. Qu'en est-il de nos modes de consommation ?
Les premiers néonicotinoïdes furent mis sur le marché en 1995. Le phénomène de disparition des abeilles était déjà enclenché, mais l’apparition de ces molécules qui attaquent le système nerveux des abeilles fut un accélérateur. Les abeilles meurent et quand elles parviennent à rester en vie, leur productivité diminue (sensibilité aux infections accrue, désorientation les empêchant de rentrer à la ruche…).
Pour satisfaire la demande des consommateurs (40 000 tonnes par an), les importations augmentent chaque année : Espagne, Europe de l’Est, Chine, Argentine (...).
Et la provenance des miels étrangers n’est pas toujours clairement identifiée sur nos étiquettes : et pour cause, les fournisseurs n'ont qu'une contrainte concernant l’origine géographique du miel : le qualifier de « provenant de l’Union Européenne/hors de l’Union Européenne ».
Selon l’étude Apinov 2015, 87% des Français sondés déclarent consommer du miel (moins de 5 pots par an pour les 2 tiers d’entre eux) !
Les consommateurs achètent leur miel en grande surface (59,5%), chez l’apiculteur (38,2%) ou sur les marchés (32,7%). 68% ont d’ailleurs déclaré faire confiance à l’apiculteur, contre seulement 18% aux marques connues (Famille mary, Lune de miel, etc.) et à peine 4% aux marques de distributeurs.
S’agissant de leurs critères de selection, les personnes sondées indiquent privilégier :
- l’origine florale / le goût
- la consistance
- le conditionnement
- le prix
- la couleur
Enfin parmi les mentions figurant sur l’étiquette qui influencent leur achat, l’origine régionale/française arrive en première position, devant le nom du producteur et le nom du conditionneur / la marque.
Sylvia Caron
Source : Etude Apinov 2015